Filter by magazine:
- (-) Remove L’Express filter L’Express
Filter by publication date:
Filter by article keywords:
Critique le président Pompidou qui juge irraisonné les mécontentement des français Selon qu'il a l'humeur ourlée de rose ou bordée de noir, le président de la République fait diffuser par voie de presse le résultat, rose ou noir, de ses méditations. Les dernières étaient sombres. Situation générale préoccupante à bien des égards, unité nécessaire... Bref, le grand numéro. L'effet, immédiat, dépassa sans doute les prévisions, puisque de nouvelles déclarations viennent d'apporter quelques nuances au tableau.
Critique le manque de discernement des parlementaires socialistes Un rideau de pluie est tombé sur le dernier jour de l'été. Le hâle qui demeure sur les visages brunis vire au vert. C'est fini. Ou, si l'on préfère, ça commence. Les grèves et les rhumes des enfants, les encombrements et les premiers romans, les ressemelages et les nouveaux films, les prix en hausse et le régime en baisse. Pour ne pas sombrer dans une mélancolie précoce, deux sortes d'interlocuteurs sont à éviter.
S'insurge contre la fin du Conseil des affaires culturelles, dont les membres ont démissionné collectivement. Voilà M. Druon bien débarrassé. Son prédécesseur, M. Jacques Duhamel, avait eu l'idée singulière de créer un Conseil des Affaires culturelles, « organe de réflexion, de confrontation et de proposition » à vocation interministérielle.
Critique virulente du pouvoir politique français, qu'elle compare à une monarchie élective, alors même qu'en France et dans le monde de fortes de difficultés s'annonce. S'il y avait un gouvernement, et si nous étions en république, il serait tombé sur la grève des commerçants. Comme il n'y en a pas, et que nous sommes en monarchie élective, le gouvernement ne peut pas tomber. C'est un système ingénieux que M. Pompidou a trouvé là. On ne peut pas attaquer ce qui n'existe
Rebondit sur le micro-espion trouvé dans le bureau de JJSS et critique du pouvoir en place et de ses méthodes Il est petit, rond, japonais. C'est un micro-espion, tel qu'il vient d'être découvert, dissimulé dans le bureau de Jean-Jacques Servan-Schreiber. Des visiteurs du soir, qui étaient venus apporter leur contribution particulière à l'installation des nouveaux locaux du « Canard enchaîné », ont été surpris avant qu'ils n'y plantent des oreilles.
Le débat sur l'avortement met en lumière la sous représentation des femmes au Parlement Jamais la sous-représentation des femmes au Parlement n'aura été plus éclatante qu'en ce débat sur l'avortement. Une moitié du pays pratiquement privée de voix, interdite de parole dans les instances où on légifère, n'est-ce pas frappant, quoi qu'elle ait à dire sur quelque sujet et pas seulement celui qui avait attiré, dans les tribunes réservées au public, la plus forte concentration de femmes jamais vue au Palais-Bourbon ?
Débat entre Debré et Pierre Mendès France. Critique de la répartition des richesses, très largement inégalitaire. M. Michel Debré a parlé de générosité. M. Pierre Mendès France a parlé de justice. Rien d'autre ne les a réellement distingués, au cours du débat télévisé qui les opposait mercredi dernier. Mais la distinction était de taille.
Renouvellement dans ses fonctions de Premier ministre de M. Messmer, par Pompidou. Met en avant l'incohérence et inefficacité gouvernementale. Évoque la santé du Président, dont il ne faudrait pas se soucier.
Concernant l'état de santé préoccupant de Pompidou, or dans un contexte de crise, il est du devoir du chef de l'Etat de faire la démonstration de sa force. On aimerait respecter la paix d'un homme qui souffre, fût-il président de la République, au lieu de le harceler de sondages. C'est la part terrible du pouvoir suprême que d'avoir une prostate, une vésicule, des Vertèbres publiques. Mais que faire ? L'indécence, la vraie, n'est pas celle que dénoncent des fourbes, mais la leur, qui consiste à en parler pour dire qu'il n'en faut pas parler.
Sur les principaux candidats en lice pour l'élection présidentielle M. Giscard d'Estaing est un homme de droite. M. Mitterrand est un homme de gauche. M. Chaban-Delmas est un homme de ressources. Pour réussir dans leur entreprise, ils ont tous les trois des moyens puissants, des militants, une longue et attentive ambition, l'habitude de la télévision, et la certitude d'être le mieux qualifié pour remplir la fonction de chef d'Etat. Ce n'est pas un combat médiocre qui s'annonce, mais une bataille dure, saine, dont l'issue est imprévisible.