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Sur l'incapacité des partis de l'opposition à rester crédibles, faisant ainsi le jeu de Pompidou M. Pompidou serait en ce moment, dit-on, au comble de l'amusement. On peut le comprendre. Que voit-il, en effet ? A sa gauche, le Parti communiste, devenu champion de l'expansion économique sauvage par opposition aux visées planificatrices de M. Mansholt, président socialiste de la Commission de Bruxelles. Mué soudain en rempart de la souveraineté nationale, et allez donc, enfants de la patrie, vous rhabiller si vous croyez que vous êtes membres de la IIIe Internationale.
FG exprime son agacement face aux listes préparées pour le référendum sur l'Europe et composées d'une série de célébrités. Elles sembleraient suggérer que les personnes connues sont mieux placées que d'autres pour donner leur avis. FG réaffirme alors son
André Diligent, sénateur vient de rendre un rapport sur la télévision mettant en cause la gestion de l'ORTF, dirigée par Jean-Jacques de Bresson (pdg). On voudrait que quelqu'un apparaisse sur le petit écran, et dise froidement : « Eh bien, oui, ce qui m'intéresse, moi, c'est l'argent ! Que voulez-vous, j'ai des frais. Votre télévision, je m'en moque. Votre moralité, je n'ai rien à en faire.
FG ironise sur les capacités du Président à modifier réellement son gouvernement en cas de blocages. Fg s'interroge sur une prochaine révolte populaire l'obligeant à changer. On prête à M. Pompidou ce propos, tenu en d'autres temps : à quoi bon résoudre les problèmes, puisque les solutions font naître de nouveaux problèmes... L'esprit en est bien conforme à ce que l'on voit, aujourd'hui, de sa démarche.
FG retranscrit les notes d'un député fort critique face au peu de pouvoir du gouvernement... et annonce en guise de chute qu'il s'agit de propos tenus en son temps par Victor Hugo... Quelques remarques, notées au fil des jours par un député. « Régime plat et violent. On n'a même pas le plaisir d'être opprimé par quelque chose de grand. » « Le cabinet est pauvre, chétif, déconsidéré, ébranlé, impuissant, nul. On se demande avec anxiété : que va-t-il arriver ? Quand rien ne sort du pouvoir, quelque chose sort du pays. »
Réflexions sur le régime Dans les couloirs du Palais, des coups s'échangent, des fers croisent, des chausse-trapes se tendent, des têtes vacillent sur leur col, d'autres repoussent, que l'on croyait tombées. Tandis que la France, querelleuse, méfiante, ou indifférente après une grève générale bien particulière, oublie le notaire de Bruay, pense à ses vacances et interroge le ciel — Quel temps fera-t-il dimanche? Tiens, c'est le 18 juin... — le Paris politique est tout bruissant de rumeurs.
Sur le débat de la veille entre Debré et Mitterrand Le spectacle, c'est vrai, est usé. Le cérémonial, trop connu. Les acteurs trop avertis des pièges du duel télévisé qui se nomme « A armes égales » pour garder quelque fraîcheur.
Critique virulente de la tendance manichéenne des grands partis en lice pour les prochaines élections : parti majoritaire et le PC. FG invite à s'interroger plus précisément sur les besoins de la société et les moyens de résoudre ses problèmes, en rejetan
Corruption gouvernementale Cette odeur de pourriture qui monte des poubelles de la majorité, au fur et à mesure qu'elles se vident, elle est suffocante à la fin. Du gaullisme immobilier aux facéties fiscales d'un Premier ministre, des liens intimes entre service public et affaires privées aux députés des bordels, on ne se demande même plus qui a cessé d'être respectable dans le personnel politique et la haute administration française. Mais qui l'est encore. Et personne n'a lieu de s'en réjouir, même si, dans l'instant, on s'en divertit.
Avec une pointe de condescendance, critique l'allocution télévisée du Premier ministre, Pierre Mesmer. A ses yeux, la majorité est en situation de faiblesse. Ce n'est pas seulement qu'ils font des bêtises. C'est qu'ils ne paraissent plus pouvoir faire autre chose. Ainsi l'affable M. Messmer a-t-il sombré, mercredi, dans l'océan du ridicule, bien qu'il ait le pied marin, et que sa propre mère ait été mobilisée pour nous dire quel bon petit c'était, notre Premier ministre.