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Guerre d'Algérie : fait état de premiers remous dans la société française qui s'est émue du sort fait aux Algériens. « Les manifestations algériennes ont déchiré un instant le nuage de confort intellectuel derrière lequel vit la grande partie du pays ». D Ecoutez, il s'est passé quelque chose en France, cette semaine. Quelque chose d'important.
Dialogue imaginaire entre la journaliste et un membre des services de l'ordre. Face à l'indifférence de ce dernier, elle fait état des mauvais traitements subis par les membres de l'OAS en prison, s'en indique au nom de la dignité humaine. Comment traite-t-on les O.A.S. et assimilés qui se trouvent en prison ? — Mieux qu'ils ne vous traiteraient si vous y étiez, vous pouvez me croire ! — Mais encore ? — Quelques coups par-ci par-là quand ils font les farauds. Rien de bien méchant.
Françoise Giroud reproche à la Fédération Nationale des Femmes son hypocrisie lorsqu'elle s'indigne de la participation de femmes aux manifestations algériennes. Fait un parallèle avec l'Allemagne nazie où les femmes étaient en effet tenues loin des combats...
Suite à la publication par un ancien para d'un livre dénonçant l'horreur des exactions en Algérie (l'article apparaît avec des espaces blancs, qui correspondent aux passages censurés)... Ce sont de bons garçons qui aiment bien leur maman, et qui ne tirent pas la queue du chat. Ils sont en pension dans une grande institution privée située aux environs de Paris. Lorsqu'un « nouveau » arrive, on le bizute. Une tradition qu'ils n'ont pas inventée.
Salue la réaction de Brigitte Bardot, qui menacé par l'OAS, a su gardé son sang froid, et ne pas céder. Et contribue ainsi à la dénonciation de l'OAS. Stupeur, branle-bas, tohu-bohu et brouhaha : une jeune femme de 26 ans s'est conduite, la semaine dernière, en France, avec un ferme bon sens. Une organisation anonyme de scélérats spécialisés dans l'assassinat la menaçait de faire « entrer en action ses sections spéciales », au cas où elle refuserait de la subventionner à concurrence de cinq millions de francs. Elle a dit : « Je ne marche pas. »
Répressions des manifestants contre l'OAS Françoise Giroud a été parler avec les blessés du 19 décembre. Maintenant, ils pensent à l'avenir. Ils ont presque tous la même blessure. Plus ou moins profonde, plus ou moins grave. C'est à la tête que les hommes des sections spéciales, chargées par les Pouvoirs publics de défendre le régime contre ses ennemis, ont frappé. A la tête et au bras droit, celui qu'on lève, d'instinct, pour se protéger.
Grève des mineurs dans l'Aveyron. Critique de la réponse gouvernementale « Vous ne me faites pas l'effet de gens désespérés ! » Cette heureuse formule du chef de l'Etat s'adressait, le 21 septembre, aux habitants du département qu'il daignait honorer de sa présence : l'Aveyron. Les maires avaient présenté leurs doléances. Il leur fut répondu que l'Aveyron était un « capital de foi, de volonté et de conscience ».
Essoufflement du pouvoir gaulliste. S'interroge sur ce que la gauche peut proposer et sur l'image du communisme en France Il y a exactement trois ans que le général de Gaulle est devenu Président de la République, après avoir disposé pendant nuit mois de pouvoirs illimités. Trois ans et huit mois, c'est exactement autant de jours qu'il s'en était écoulé entre le début de l'insurrection algérienne et le 13 mai 1958.
Après les tentatives d'attentat à son domicile et au domicile de Philippe Grumbach, FG s'adresse à un membre de l'OAS et l'avise de leur volonté de résistance Vous êtes, monsieur, de l'O.A.S. Et c'est à peine si vous en faites mystère. D'ailleurs, où est le risque ? Si vos amis triomphaient, vous ramasseriez bien quelques miettes du gâteau. Et dans l'autre hypothèse, vous n'ignorez pas qu'en démocratie la liquidation physique de l'adversaire n'est pas prévue au programme.
Étudiants manifestants contre l'OAS rossés par des membres de la Corpo de Droit qui refusaient de désavouer l'OAS. Salue le courage de ces manifestants. Une petite scène caractéristique s'est déroulée au cours de la manifestation anti-O.A.S. organisée à la Sorbonne pour protester contre l'attentat qui a détruit l'appartement du professeur Hauriou. - Décidant de passer à l'offensive, les manifestants ont envahi la Faculté de Droit. Ils ont atteint la porte du bureau où se trouvaient les membres de la « Corpo » de Droit. Le couloir, à cet endroit, est étroit.