Filter by magazine:
- (-) Remove L’Express filter L’Express
Filter by publication date:
Filter by article keywords:
S'interroge sur l'impact de la télévision sur les téléspectateurs. Se fait l'écho des principales visions qui s'opposent sur ce média. Évoque le rapport de l'Américain Kilian préconisant le développement de programmes culturels. Face à cela, regrette que
Commentaire d'une émission de télévision où François Mauriac fut l'invité principal. Défend l'image de Mauriac. Jacques Prévert a été scandalisé par la mansuétude des interlocuteurs de François Mauriac, lundi dernier, à la télévision. Comme il a de l'esprit et bien d'autres choses encore, la façon dont il s'indigne contre ce qu'il appelle « le vieux numéro de Mauriac » est superbe. Il fait partie des « Moi, je lui aurais dit... » dont la tribu s'est brusquement enflée cette semaine. « Tu ne lui aurais rien dit du tout. Tu ne le connais pas !
Face à la polémique déclenchée par l'introduction de la publicité sur les chaînes télé, vu comme entrave à la liberté de la pensée, FG rappelle l'absence de liberté d'expression au journal télévisé français.
Sur le rapport des Français à l'information. Éviction des principaux grévistes qui ont souhaité plus d'indépendance et indifférence des Français. Article critique (notamment envers la politique audiovisuelle de De Gaulle). Les Français ont raté leur chance. Et, sans doute, pour longtemps. On ne voit guère pourquoi les responsables de la télévision leur donneraient ce que, en fin de compte, ils ne demandent pas : une information large, complète, scrupuleuse et objective.
Les gouvernements ne tiennent leur parole que quand ils y sont forcés ou que cela leur est avantageux. Napoléon l'a dit, qui s'y connaissait. Forcer le gouvernement de demain à couper avec les mœurs anciennes en matière d'information télévisée, seule l'opinion publique en aurait le pouvoir. Mais précisément parce qu'elle a été mal informée — ou, si l'on préfère, mal formée, faute d'avoir jamais bénéficié d'une télévision libre — elle n'y voit pas clairement son intérêt.
Réflexion sur ce qui fait l'actualité, la hiérarchisation des informations. Donne sa vision de l'objectif du journaliste : « chercher à discerner, sous l'écume de l'histoire quotidienne, le véritable mouvement de la vie. » « Nansac ? Olivier s'appelle Guichard de Nansac ? Je ne savais pas... », dit un membre du gouvernement en voyant la photo d'un défilé d'agriculteurs en colère brandissant des pancartes goguenardes à l'égard du « baron de Nansac ».
Massacre au Biafra du peuple Ibo qui tenta de faire sécession du Nigeria. Pouvoir de la télévision en mettant sa focale sur ce massacre à créer un mouvement de dénonciation international. Regrette que le désintérêt de citoyens pour le reste des tragédies
Censure télévisée d'une séquence consacrée à la bataille d'Alger par le directeur d'Information Première, Pierre Desgraupes. Pose la question de la liberté d'expression de la télévision, mais aussi des rapports que les Français entretiennent avec eux-même Il y a deux batailles autour de « La Bataille d'Alger ». L'une concerne les rapports de la télévision et du gouvernement. L'autre concerne les relations des Français avec eux- mêmes.
La coupure réalisée par les producteurs de l'émission « A armes égales », sur les propos de Maurice Clavel illustre bien aux yeux de FG la censure à l'oeuvre à la télévision.
André Diligent, sénateur vient de rendre un rapport sur la télévision mettant en cause la gestion de l'ORTF, dirigée par Jean-Jacques de Bresson (pdg). On voudrait que quelqu'un apparaisse sur le petit écran, et dise froidement : « Eh bien, oui, ce qui m'intéresse, moi, c'est l'argent ! Que voulez-vous, j'ai des frais. Votre télévision, je m'en moque. Votre moralité, je n'ai rien à en faire.