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Nouvelle saisie de L'Express. Se révolte au nom de la liberté de la presse. Une sonnerie déchire la nuit. Angoisse. Lumière. Téléphone. La voix de notre administrateur : « L'Express » a été saisi. Il est cinq heures du matin. C'est la cinquième fois que le scénario se répète depuis le 13 mai. Mais en général les ministres ont la bonté de se décider avant minuit. Cette fois, les délibérations du « gouvernement » ont donc été plus laborieuses.
Réflexions sur la liberté du journaliste et sur la liberté de l'homme dans le monde moderne A la veille de la rencontre de Vienne, M. Kennedy a déclaré : « A la table de conférence, il y aura une invitée silencieuse : ce sera la liberté de l'homme. » La formule était belle, le thème d'une actualité aiguë au moment où l'on tend à nous présenter les libertés personnelles, intellectuelles, publiques, démocratiques en un mot, comme un luxe désuet auquel il nous faudra progressivement renoncer pour lutter victorieusement contre les ambitions des régimes totalitaires.
À propos du concours lancé par L'Express récompensant les 5 meilleures réponses à la question « Ce numéro est-il, oui ou non, le meilleur depuis 8 ans ? ». Quelle image leur serait renvoyée ? Les responsables d'un journal sont souvent les moins bien placés pour en juger. Ils savent ce qu'ils veulent faire et vers quoi ils tendent. Mais qui leur dira si le résultat coïncide avec leurs objectifs ?
Analyse d'une nouvelle revue « Eros », éditée à New York. Critique acerbe « La revue la plus luxueuse du monde... Son tirage sera strictement limité... Nous vous avons choisi pour vous proposer un abonnement (25 dollars par an, pour quatre numéros)... »
A l'occasion des dix ans du journal, FG retrace les événements politiques de la dernière décennie. Politique intérieure et politique étrangère, qui forment les sujets que L'Express a couvert.
Introduit le changement de formule à venir de L'Express et sa sortie le lundi, dès à présent au lieu du jeudi, pour « accompagner la semaine. »
FG compare le procès aux assises des ravisseurs de Ben Barka avec une pièce de théâtre. Nombreuses métaphores. Fait une critique virulente du chroniqueur judiciaire de l'ORF, le père Bruckberger, chargé de relater le procès. Aboutit à une critique rigoure Jouée pendant six semaines à témoins fermés, la pièce intitulée « Procès des ravisseurs de Ben Barka » a produit, dit-on, son coup de théâtre ». Jamais lieu commun ne fut mieux approprié.
Rachat du « Times » de Londres par le multimilliardaire Roy Thompson. FG casse le mythe d'une entreprise de presse désintéressée. « Le 'Times' est demeuré un journal sérieux parce qu'il fut toujours largement bénéficiaire et pourvu en publicité, c'est à d Cette fois, c'est fait : le « Times » de Londres, vieux de 181 ans, appartenant à la famille Astor, est passé entre les mains de Roy Thompson, fils d'un petit coiffeur de Toronto.
Analyse les propos du journal « La gauche prolétarienne », régulièrement saisie par la police. Montre bien qu'il ne représente pas de vrai danger, malgré ses propos incendiaires contre les représentants du capitalisme. Il est bien dommage que « La Cause du peuple », organe de la Gauche prolétarienne dirigé — mais non rédigé, hélas ! — par Jean-Paul Sartre, soit régulièrement saisi. Il rapporte des choses intéressantes et au-delà sur les conditions de travail dans certaines usines, et les révoltes qui s'ensuivent.
Le n° 1 000, c'est toujours un seuil impressionnant pour un journal. Choisir délibérément de célébrer plutôt le n° 1 001, c'est une déclaration d'intentions. Ce qui compte, ce n'est pas ce que L'Express a fait hier ; c'est ce qu'il fait aujourd'hui, ce qu'il fera demain. Nous voilà du même coup soustraits à l'attendrissement sur les premiers pas ou les seconds, et aux récits que les vétérans sont aisément tentés de faire de leurs campagnes: et moi j'étais à Wagram et moi à Austerlitz.