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Réflexion sur le fait d'être gaulliste, à travers les époques Faut-il se couvrir la tête de cendre parce que 5.847.403 électeurs sur 27 millions sont aujourd'hui gaullistes ? Dans ce pays, tout le monde a été gaulliste à quelque moment de sa vie, encore que ce ne soit pas à la même date. Ce n'est pas, ce ne fut jamais une véritable option politique, mais une attitude de l'esprit, variable dans ses motivations selon qu'elle fut adoptée en 1940, en 1947, en 1958 et en 1962, et coïncidant toujours avec un problème du moment.
Politisation croissante des citoyens ? Donc, nous serions dans un foie gras, la France, où il ne reste plus à chacun qu'à creuser pour se tailler sa part, sa part de prospérité. Peut-être le parfum de cette chair onctueuse a-t-il seulement agacé vos narines, à partir de l'assiette du voisin ? Peut-être êtes-vous de ces malotrus qui se disent : « La France est prospère. Fort bien. Et moi ? »
Grève des mineurs de Lens. Les conditions de vie des mineurs du Nord. Leurs revendications. Dans le pays minier en dissidence, on entend : « Qui, mais enfin qui, gouverne la France ? » Quand le dîner s'achève sans fromage, Louis G..., mineur de fond, reste sur sa faim. Il a trente ans, il est grand, large, fort. La silicose n'a pas encore attaqué ses poumons, bien qu'il ait quatorze ans de fond. La soupe, même lorsqu'elle est épaisse, ne lui « tient pas au corps ».
FG recourt à un dialogue imaginaire pour prouver l'absurdité de l'acquittement prononcé pour le général Vanuxem, soupçonné d'avoir été membre de l'OAS.
FG dénonce les mesures prises par les hommes de la majorité gaullienne pour bloquer selon elle, la présence sur les ondes radio et télévisées des candidats concurrents à de Gaulle, alors même qu'aura lieu sous peu la première élection au suffrage universe
Portrait élogieux de Gaston Defferre, candidat à l'élection présidentielle, décrit comme un homme politique d'avenir.
FG donne son avis sur la dernière semaine de la campagne présidentielle, vue à travers les interventions télévisées de François Mitterrand et de Gaulle. De Gaulle ou Mitterand. Qui eût dit à De Gaulle que l'on dirait un jour De Gaulle ou Mitterand ? Après une semaine où, devant nos télévisions, nous fûmes successivement attentifs, éblouis, lassés, outragés, la France allait-elle répondre, comme la Pauline de Polyeucte : « Je vois, je sais, je crois, je suis dégaullisée » ?
Waldeck Rochet, secrétaire général du Parti communiste, présent à l'émission « Face à face » Tel un grand animal marin aveuglé par la lumière et cherchant son souffle hors de son élément, M. Waldeck Rochet a surgi des eaux profondes du communisme, hissé jusqu'au petit écran par le filet de Jean Farran. Cousteau de la politique, Jean Farran a réussi là une grande première : interroger librement et publiquement le secrétaire général du Parti, en lui donnant la plus large des tribunes.
« De Deferre à Mitterrand » de Georges Suffert, sur la campagne présidentielle