FG fait état de la crise en cours à L'Express
Ce numéro de L'Express a été réalisé dans des conditions particulièrement difficiles. Les réunions syndicales et inter-syndicales se succèdent. Elles sont, comme il est normal, extrêmement longues, puisque chacune réunit beaucoup de collaborateurs de L'Express — journalistes, cadres, employés — et que tous y prennent ou peuvent y prendre la parole. Il s'agit là non seulement de l'exercice d'un droit, mais d'un devoir, quand une entreprise — et singulièrement une entreprise aussi particulière qu'un journal — traverse une crise. Il reste que le travail de tous en a été forcément affecté.
Sur la nature de cette crise, et quelle que soit sa solution, qui devrait être acquise cette semaine, les explications auxquelles les lecteurs de L'Express ont droit leur seront données dans le prochain numéro, où J.-J. Servan-Schreiber et moi-même nous exprimerons de nouveau.
L'humour restant permis — voire recommandé — dans les tempêtes, je dirai seulement que l'issue envisagée par Sempé en page 83 n'est considérée par personne.
Mardi, octobre 29, 2013
L’Express
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