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La mort de McCarty donne l'occasion à une réflexion sur le fascisme M. McCarthy est mort et l'Amérique s'en moque. Elle l'avait tué depuis longtemps, depuis le jour où elle a cessé de croire ce qu'il disait. Et elle observe maintenant sa dépouille avec l'indifférence d'un individu bien portant auquel on montre, dans un bocal, l'appendice gangréneux dont il fut opéré.
Hommage à deux écrivains hongrois, figures de l'insurrection de Budapest. Ces jeunes écrivains hongrois — l'un journaliste, l'autre dramaturge — que l'on vient d'arracher à la mort, qui sont-ils ? Deux parmi des milliers pour lesquels aucune pétition ne circule. Le monde saturé d'horreur et de sang ne veut même plus savoir qu'il existe une Hongrie. A quoi bon ?
Interrogation sur le sort de l'écrivain russe Boris Pasternak, emprisonné en URSS Qu'arrivera-t-il à Boris Pasternak ? « Il se peut que les Russes l'exécutent. Il se peut qu'ils tiennent son nom à une ville. Il se peut qu'ils fassent les deux à la fois. » Ainsi le jeune romancier polonais Marek Hlasko a-t-il salué, d'une sombre boutade, l'étrange situation du dernier prix Nobel de littérature, que nos photos montrent très droit et comme planté entre les arbres, coupé du monde par toute l'épaisseur de son pays.
Voyage de Krouchtchev aux Etats-Unis L'ambition, l'intérêt, le désir de faire parler de moi, et je décidai la guerre... Cette formule de Frédéric II, roi de Prusse, rapportée par l'historien anglais Macaulay, on ne peut se défendre d'y penser lorsque retentissent les échos de ce voyage au bout de la hargne qu'accomplit M. Krouchtchev aux États-Unis. On pourrait, semble-t-il, la lui attribuer à une nuance près : « L'ambition, l'intérêt, le désir de faire parler de moi, et je décidai la paix ».
Reproduit l'article d'un éditorialiste de politique étrangère, paru dans le New York Herald Tribune, en guise d'hommage Un nouvel éditorialiste de politique étrangère vient de faire ses débuts au « New York Herald Tribune », auprès de MM. Walter Lippmann et Joseph Alsop. Je ne saurais mieux le saluer qu'en reproduisant ici l'article qu'il a consacré au délicat problème des relations internationales. Voici le point de vue d'Art Buchwald :
Fait un parallèle entre plusieurs hommes politiques morts dans diverses circonstances (Dag Hammerksjoeld, secrétaire général des Nations Unies, accident d'avion et Premier ministre de la Turquie, pendu), ou leur abandon du pouvoir. Réflexion sur la charge Et lui ? — Je le prends, dit Shakespeare. Pour cinq actes. Comment s'écrit son nom ? — Comme il se prononce. Hammarskjoeld, prénom : Dag. Ses contemporains, qui fuyaient l'effort, l'appelaient M. H. — Les gredins... Ils auraient été capables de m'appeler M. S. !
Réagit à l'interview accordé par Krouchtchev à Paul Reynaud dans le Figaro du 23 septembre. Face aux temps troublés, invite M.Krouchtchev à la détente pour éviter nouvelle guerre. « Aujourd'hui, vous devez vous détendre. » Ce slogan publicitaire annonce l'émission diffusée le dimanche sur les ondes d'un poste privé par une grande banque. Bon conseil qui devient une savoureuse objurgation quand elle précède de quelques instants le bulletin d'information.
« Le vilain Américain » se regarde comme un reportage. Il met en cause l'incurie des politiques américaines menées au Vietnam.
Le cabinet gouvernemental de Lyndon Johnson, après la mort de Kennedy.
Relate les funérailles de John Kennedy. Voit émerger dans cette crise qui secoue le pays, le nouveau visage de l'Amérique. Évoque les relations France-Etats-Unis. Évoque le vote possible des Droits civiques pour les Noirs.