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Extraits de lettres de civils vivant en Algérie, mention des derniers chiffres des morts. S'interroge sur les raisons de mener ce combat. « Libéré du service militaire il y a deux mois, je ne puis libérer mon esprit de tout ce qui m'a hanté durant vingt-trois mois d'Algérie... La vérité est insoutenable pour un seul, le fardeau est trop lourd... Ce que nous ressentons, nous ne pouvons le garder en nous. Ça ronge... » C'est un jeune homme de Maine-et-Loire qui écrit. Sa lettre a six pages. Elle est terrible. Que faut-il en faire ?
Relate les péripéties auxquelles a été soumis Aïssat Idir, Algérien nationaliste, mais non inféodé au FLN, arrêté, relâché et acquitté, puis à nouveau emprisonné. Exemplaire. C'est une histoire incroyable. Aïssat Idir a été arrêté le 23 mai 1956, à Alger. Le 13 janvier 1959, après trois ans de détention, inculpté d'atteinte à la sûreté de l'Etat, il passe en jugement devant le tribunal permanent des forces armées. Et il est acquitté. Acquitté. Par le tribunal permanent des forces armées. A Alger.
Portrait de Michel Debré, jugé insignifiant, et ayant une piètre idée de la démocratie « Qu'on me cite les pays, où, chaque jour, chaque semaine, peuvent paraître des journaux comme « L'Humanité » « Libération » « L'Observateur », « Le Canard enchaîné », « Témoignage Chrétien » ou « Rivarol », s'est écrié dimanche M. Michel Debré, pour faire preuve de son sens démocratique. Après quoi, il a pris quelques jours de repos, ce à quoi on ne saurait trop l'encourager.
Voyage d'André Malraux au Pérou. Déplore la soif de gloire et de puissance qu'elle croit lire dans son action Ainsi, à la suite du voyage de M. le ministre de la Culture, les pays de l'Amérique du Sud apporteront, selon toute vraisemblance, l'appui de leur voix à la France au cours de la prochaine session de l'O.N.U. Les sortilèges dont dispose M. André Malraux ne sont donc pas inférieurs à ceux dont usèrent successivement M. Pineau en 1956 et 1957, et M. Jacquinot en 1958, pour obtenir un semblable résultat.
Envoi par les soviétiques de la première fusée dans l'espace Cette fusée, soyons honnêtes, elle ne s'est pas seulement fichée dans le ciel. Nous l'avons tous quelque peu reçue au creux de l'estomac. Et sa charge d'émotion doit être moins facile à analyser que sa nature scientifique puisque, depuis dimanche soir, tout le monde dit, à son sujet, n'importe quoi, ce qui va probablement m'arriver aussi.
Réagit face à la campagne moralisatrice organisée par le Centre National des métiers contre la « presse du crime ». Elle prend exemple des siècles passées pour montrer qu'une certaine presse a bien participé dans le passé à l'appel à la guerre mais qu'il
Sur la politique des attentats érigée par certains groupes d'extrême droite en méthode politique, et la perception qu'en a le public. « Croire que la cible ce sont les autres, c'est manquer de mémoire, sinon de jugement. » « Vous l'avez reçue, la lettre ? — Bien sûr. — Et lui ? — Lui, non. — Non ? Tiens !... — Mais il en a reçu une autre ! — Ah bon ! »
Visite en France de M. Krouchtchev La société est divisée, on le sait, en deux catégories : les gens bien ; et les autres. Il arrive que les gens bien soient placés dans l'éprouvante obligation de frayer avec les autres et que la dame du château ait à recevoir — les temps sont durs — le maquignon du pays à sa table. Un repas, soit. Deux ? A la rigueur, avec vin rouge ordinaire. Mais, selon la formule de notre excellent confrère, M. Louis Gabriel-Robinet, rédacteur en chef et éditorialiste du « Figaro », « pourquoi quinze jours ? ».
À partir du débat à l'Assemblée sur l'alcoolisme, dénonce le fonctionnement de la Vème République où le Président est tout puissant. Les enfants ensevelis dans leur linceul de boue, que ne ferait-on pour leur rendre vie ? Ces familles disloquées, mutilées, que ne ferait-on pour leur épargner du moins la détresse physique puisque l'autre, nous sommes impuissants à la soulager... Quatre cents morts, et les plus endurcis se sont sentis atteints, solidaires.
Prend la défense de Pierre Pflimlin, député Le moment semble venu de rendre justice à un homme qui fut — les événements de cette semaine paraissent le prouver — mal jugé. « Folie de ces hommes qui croyaient pouvoir confondre indéfiniment l'art de gouverner avec celui de biaiser, de tricher, de mentir. Folie plus grande encore de ceux qui n'ont pas craint de jouer avec le feu et transiger, de longue date, avec les émeutiers d'aujourd'hui...