Editorial n°1041

Première chronique d'explication sur la crise qui secoue L'Express depuis deux semaines. Son explication est brève et partielle. Laisse en JJSS aux sources de la crise le devoir de s'expliquer.
Tempêtes, orages et gouvernail, victoire, défaite et assaut... Les métaphores militaro-maritimes me sont aussi étrangères que les sentiments qu'elles traduisent. L'Express n'est ni un cuirassé ni un bastion : c'est un journal. C'est-à-dire quelque chose d'important en soi. Disons que la composition de son audience, le nombre et la qualité de ses lecteurs, lui donnent, comme à d'autres journaux français d'ailleurs, une importance et des responsabilités non négligeables.
Les responsabilités ne m'effrayent pas. Le travail non plus. La crise qui s'est ouverte à L'Express accroît depuis le dimanche 13 juin mes responsabilités. Soit. Mais un journal est un réseau, vivant, qu'il faut sans cesse irriguer et où quelques mailles ont filé. J'ai donc eu et je vais avoir beaucoup de travail. Trop pour écrire plus longuement. D'ailleurs, puisque Jean-Jacques Servan-Schreiber est aux sources de la crise, à lui de dire comment il l'a vécue. C'est ce qu'il fait en page 38.

Mardi, octobre 29, 2013
L’Express